
Extraits de l’encyclique CARITAS IN VERITATE de Benoît XVI.
-La dimension sociale-
« Le Pape vient d'écrire une encyclique.La particularité de « Caritas in veritate » est d'inciter à l'action : Elle n'est pas d'abord une méditation, ou une réflexion mais elle est une invitation à se développer, à grandir. Grandir c'est le mot. » Mgr Michel Dubost
34- Nous pouvons par nous-mêmes constituer la communauté des hommes, mais celle-ci ne pourra jamais être, par ses seules forces, une communauté pleinement fraternelle ni excéder ses propres limites, c’est-à-dire devenir une communauté vraiment universelle: l’unité du genre humain, communion fraternelle dépassant toutes divisions, naît de l’appel formulé par la parole du Dieu-Amour.
63. En considérant les problèmes du développement, on ne peut omettre de souligner le lien étroit existant entre pauvreté et chômage. Dans de nombreux cas, la pauvreté est le résultat de la violation de la dignité du travail humain, soit parce que les possibilités de travail sont limitées (chômage ou sous-emploi), soit parce qu’on mésestime « les droits qui en proviennent, spécialement le droit au juste salaire, à la sécurité de la personne du travailleur et de sa famille ».
143…
Que veut dire le mot « décent » lorsqu’il est appliqué au travail?
Il signifie un travail qui, dans chaque société, soit l’expression de la dignité essentielle de tout homme et de toute femme : un travail choisi librement, qui associe efficacement les travailleurs, hommes et femmes, au développement de leur communauté; un travail qui, de cette manière, permette aux travailleurs d’être respectés sans aucune discrimination; un travail qui donne les moyens de pourvoir aux nécessités de la famille et de scolariser les enfants, sans que ceux-ci ne soient eux-mêmes obligés de travailler; un travail qui permette aux travailleurs de s’organiser librement et de faire entendre leur voix; un travail qui laisse un temps suffisant pour retrouver ses propres racines au niveau personnel, familial et spirituel; un travail qui assure aux travailleurs parvenus à l’âge de la retraite des conditions de vie dignes.
36 -La doctrine sociale de l’Église estime que des relations authenti-quement humaines, d’amitié et de socialité, de solidarité et de réciprocité, peuvent également être vécues même au sein de l’activité économique et pas seulement en dehors d’elle ou « après » elle.
41-Il est inscrit dans tout travail, vu comme «actus personæ », c’est pourquoi il est bon qu’à tout travailleur soit offerte la possibilité d’apporter sa contribution propre de sorte que lui-même « sache travailler ‘à son compte’ ». Ce n’est pas sans raison que Paul VI enseignait que « tout travailleur est un créateur ». C’est justement pour répondre aux exigences et à la dignité de celui qui travaille, ainsi qu’aux besoins de la société. ,que divers types d’entreprises existent, bien au-delà de la seule distinction entre « privé » et «public ».
Quelques pistes de réflexion :
Quel regard portons-nous sur nos relations quotidiennes (de travail, associative, familiale, de voisinage…) ?
Notre foi nous aide-t-elle à grandir dans notre relation à l’autre ?
Pourquoi l’Eglise estime -t-elle que les relations au sein de l’activité économique doivent être authentiquement humaines ?
Il signifie un travail qui, dans chaque société, soit l’expression de la dignité essentielle de tout homme et de toute femme : un travail choisi librement, qui associe efficacement les travailleurs, hommes et femmes, au développement de leur communauté; un travail qui, de cette manière, permette aux travailleurs d’être respectés sans aucune discrimination; un travail qui donne les moyens de pourvoir aux nécessités de la famille et de scolariser les enfants, sans que ceux-ci ne soient eux-mêmes obligés de travailler; un travail qui permette aux travailleurs de s’organiser librement et de faire entendre leur voix; un travail qui laisse un temps suffisant pour retrouver ses propres racines au niveau personnel, familial et spirituel; un travail qui assure aux travailleurs parvenus à l’âge de la retraite des conditions de vie dignes.
36 -La doctrine sociale de l’Église estime que des relations authenti-quement humaines, d’amitié et de socialité, de solidarité et de réciprocité, peuvent également être vécues même au sein de l’activité économique et pas seulement en dehors d’elle ou « après » elle.
41-Il est inscrit dans tout travail, vu comme «actus personæ », c’est pourquoi il est bon qu’à tout travailleur soit offerte la possibilité d’apporter sa contribution propre de sorte que lui-même « sache travailler ‘à son compte’ ». Ce n’est pas sans raison que Paul VI enseignait que « tout travailleur est un créateur ». C’est justement pour répondre aux exigences et à la dignité de celui qui travaille, ainsi qu’aux besoins de la société. ,que divers types d’entreprises existent, bien au-delà de la seule distinction entre « privé » et «public ».
Quelques pistes de réflexion :
Quel regard portons-nous sur nos relations quotidiennes (de travail, associative, familiale, de voisinage…) ?
Notre foi nous aide-t-elle à grandir dans notre relation à l’autre ?
Pourquoi l’Eglise estime -t-elle que les relations au sein de l’activité économique doivent être authentiquement humaines ?